Brancardier

Publié le par bauds

Monument érigé à la mémoire des brancardiers de la grande guerre dans l'enceinte de l'hôpital du Val-de-grâce.

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cliquer : >>> link pour lire le récit de la vie des soldats racontée par un brancardier.

Publié dans HISTOIRE

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K
<br />  A propos de mon grand père ,  de son vivant,pr le faire parler du passé, il fallait choisir LE moment : je l'ai méconnu car sa destinée EST DE CELLES DONT ON PEUT DIRE QU'ELLE<br /> FUT " marquée" et les conséquences "officiellement" ignorées: il s'était engagéavant l'age,  pour fuir une succession d'événements familiaux et ce dont il fut témoin à la<br /> guerre, lui laissa sa vie durant disons, un traumatisme, jamais reconnu, tenu secret jusqu'à ses dernières années d'existence!!! Le hasard lui fit au retour de ces horreurs croiser le chemin<br /> d'une veuve d'officier entrée dans les ordres après avoir soignée les bléssés dans les tranchees. Grâce à elle, chef des infirmières d'un Hopital qui manquait d'Hommes,  il devint soignant<br /> :, prendre la succession de son grand père qui avait une entreprise , il ne pouvait l'envisager.Avec le recul, je me pose des questions, sur tout les événements et hasards qui jalonnèrent sa vie<br /> après son retour de "l'enfer". Il a subi  sa vie durant, des perturbations psychologiques incroyables, sans que jamais son sort soit pris au sérieux!!!le pire fut pour lui, une<br /> convocation,lors de la déclaration de la seconde guerre mondiale, lui ordonnant  de se présenter dans un "lieu" militaire, où se retrouvait les quarante ans et plus. Ce qu'il fit mais<br /> hélas repris par ses"troubles", il abandonna son poste... on le retrouva quasi noyé dans les marécages près du fleuve des jours après. Sensé passer en conseil de guerre, les médecins<br /> militaires le "sauvèrent" du déshonneur en reconnaissant non officiellement son état  ... : il fut juste rendu à la vie civile, c'était le moins que l'on pu faire,dire que ce fut<br /> glorieux, c'est autre chose!!!... Car des milliers d'autres sont morts dans le silence des tranchées, l'enfer!<br /> <br /> <br />  <br />
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B
<br /> <br /> Merci pour cette évocation d'un passé souvent infernal vécu par nos ancêtres pour qui la guerre était une préoccupation quotidienne. Et bonne soirée<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> Je crois que nous avons tous des histoires individuelles assez riches et j'ai eu la chance d'être très tôt curieuse de la vie des plus vieux que moi... La chance aussi, qu'ils aient tous,<br /> le goût de se raconter: ma passion de l'HISTOIRE, des histoires et surtout de la généalogie tiennent de l'hérédité je n'en doute pas!<br />
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B
<br /> <br /> C'est une chance que les ancêtres aient eu ce goût de se raconter, et de pouvoir aujourd'hui engranger et mette à l'abri ce précieux savoir.<br /> <br /> <br /> <br />
B
<br /> <br /> J'ai eu déjà l'occasion de parler de mon grand père maternel sous le prénom d'Andrieu (il portait en réalité un prénom composé de ceux de ses deux grands pères et parrains: <br /> tradition!) peut-être me lançerais-je un jour à plus de détail surson histoire. Sortie d'une enfance triste , il s'engagea en 16 en mentant sur son age. Lle destin lui réserva cependant une<br /> chance d'i mportance : ma grand mère croisée alors qu' il visitait des vendangeurs sur  une propriété amie des siens. Ili avait 14 ans, elle 16, mais il fut le seul à la remarquer....<br /> Elle est restée sa bonne étoile, rétivecar fort tempéramment ( le fait d'avoir un job et dêtre l'ainée de trois frères, qui était considéré comme la chef de la fratrie ) elle ne voulait<br /> pas se marier,il a réussi à l'épouser"à l'usure": elle avait(26 ans étre sa marraine de guerre lui évita sans doute, le gros rouge distribué à l'envie dans les tranchées et sûrement de<br /> sombrer dans la folie lorsqu'il rentra au pays.<br /> <br /> <br /> <br />
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B
<br /> <br /> En voilà des histoires à raconter.<br /> <br /> <br /> <br />