Histoire - 1923
Affiche de 1923
Le casino de Paris avant son incendie de 1922
Et aujourd'hui
Ba-ta-clan
Une affiche signée José Zamora en 1923 pour le Ba-ta-clan, café-concert spécialisé dans la revue à grand spectacle, et sis au 50, boulevard Voltaire.
source : les années mémoire - Larousse
Le Bataclan aujourd'hui (il a perdu sa pagode)
Et vers 1910
Triomphe de la médecine
Pour Louis Jouvet, en 1923, installé désormais à la Comédie des Champs Elysées, les débuts sont matériellement difficiles.
Aussi l'immense succès qu'il obtient avec Knock ou le triomphe de la médecine, de Jules Romains, est-il le bienvenu, aussi bien que la consécration officielle d'un géant de la scène.
"The Duke"
Les amateurs de jazz commencent à beaucoup parler d'un jeune homme de 24 ans, Edward Kennedy, qui joue du piano et compose prolifiquement sous le nom de Duke Ellington. Il réalise, cette année 1923, à New York, ses premiers enregistrements et commence à réunir les compagnons de l'orchestre qui s'appellera bientôt les Wahingtonians.
source : les années mémoir - Larousse
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Quand les grands jouent au ballon.
Les concurrents du douzième grand prix de l'Aéro-Club prennent le départ le 13 mai 1923 au jardin des Tuileries. C'est l'occasion d'une pittoresque reconstitution : celle de la première ascension en aérostat à gaz, le 1er décembre 1783, par le physicien Jacques Charles (dont on célèbre cette année le centième anniversaire de la mort) et son assistant Nicolas Robert. Dans une nacelle qui copie celle de Charles, le compte de la Vaulx et M. Gasnier de Fresnes prennent place en costume de l'époque. Ils ont par ailleurs organisé une exposition, inaugurée le 11 mai, dans les salons de l'Aéro-Club. Une plaque commémorant l'ascension de Charles et Robert est apposée aux Tuileries.
Le départ de l'épreuve est contrarié par une pluie persistante et par une violente bourrasque qui détruit au sol cinq ballons.Ceux qui réussissent à s'envoler sont poussés vers l'Est par un vent violent; alourdis par la pluie et traversant de forts grains mêlés de neige, ils ne pourront tenir l'air bien longtemps. Ils atterrissent, pour la plupart, dans la Seine-et-Marne ou dans la Marne dès le lendemain. Le prix revient à Moineau qui, pilotant "Vieilles Tiges", s'est posé à Grimancourt, près de Commercy, dans la Meuse, à 230 kilomètres de Paris.
Paulhan et Moineau, le futur vainqueur, sur le "vieilles tiges"
Un aéronaute agite son mouchoir après un départ difficile.
source : les années mémoire - Larousse.
La plaque à l'entrée du jardin des Tuileries.
Les concurrents ont des discussions animées pendant les opérations de gonflement des ballons à l'hydrogène.
Marteau-piqueur
Rappelons, pour l'orgueil national, que le marteau piqueur est une invention française datant de 1861 : on le doit à notre compatriote, Germain Sommelier, qui l'utilisa pour la première fois lors du percement du tunnel du Mont-Cenis.
Le plus étonnant, c'est que le spectacle, quel que soit l'endroit où il se donne, retient l'attention du public, surtout lorsqu'il met en scène une perforeuse électrique du dernier cri.
Quant aux ouvriers, pelle et marteau-piqueur en mains, on ne sait ce qu'ils doivent penser de ces supporters en canotier et aux mains bien soignées.
source : les années mémoire - Larousse
La machine pneumatique utilisée pour creuser le tunnel du Mont Cenis
Le pavage parisien au fil des siècles
Un camion déverse des pavés neufs. Si les moyens en 1923 sont modernes, l'idée, elle, est ancienne : Le premier pavage des rues de Paris remonte en effet à Philippe-Auguste. Le monarque, un jour de l'année 1185, n'avait-il pas été obligé de se retirer d'une des fenêtres de son palais, alors dans la Cité, tant était nauséabonde l'odeur de la boue soulevée par les charrois.
Philippe-Auguste donna immédiatement l'ordre que les rues fussent, à l'avenir, pavées.
Voeu pieu! Ce pavage, qui était à la charge du prévot des marchands, resta circonscrit à la "croisée de Paris" formée par les rues Saint-Jacques et Saint-Martin, Saint-Antoine et Saint-Honoré.
Mais dans ce secteur, le revêtement de la chaussée était à toute épreuve : des dalles de grès formaient un carré d'environ 1,15 m de côté sur 15 à 18 centimètres d'épaisseur. Le pavage, dans la capitale, ne fut réalisé que très progressivement et les Parisiens à l'époque durent être très reconnaissants à Louis XIII qui, à partir de 1638, prit à sa charge les frais de cette nécessaire amélioration ; vint ensuite l'époque du macadam puis de l'asphalte,et du pavé de bois sous l'impulsion du baron Hausmann.
Les engins utilisés, appelés marteaux brise-béton ou encore marteaux-piqueurs eurent à briser la couche de mortier qui se trouve sous les pavés de la chaussée.
source : les années mémoire - Larousse
Métro
Le métropolitain restant en 1923 le moyen de transport privilégié des parisiens, le gouvernement débloque des crédits pour l'extension des lignes.
Ligne 7 jusqu'au pont d'Arcole. Les travaux sont terminés depuis un an et l'on procède à l'aménagement des stations et des quais.
Ces tranchées sous la capitale ne sont pas toujours sans danger.
Ainsi à l'endroit où la ligne La Villette Palais-Royal passe sous le canal Saint-Martin, des infiltrations se sont produites et l'eau a envahi les voies. Les pompiers ont mis leurs pompes en action pour évacuer l'eau.
source : les années mémoire - Larousse
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Travaux
Vue générale des travaux de l'aérogare d'Orly en 1923
Entretien annuel des chaussées parisiennes en 1923.
Pendant les opérations de pavage, un ouvrier remplit la benne de la bétonneuse avec cailloux, sable, ciment.
source : les années mémoire - Larousse
Le peintre de Montmartre
Tout le charme de Montmartre se trouve exprimé dans cette toile de Maurice Utrillo, peinte cette année 1923. Ce n'est que depuis 1920 que le maître, abandonnat l'austérité de sa première manière, emploie une palette de couleurs vives et peuple ses paysages de personnages.
source : les années mémoire - Larousse
Le même endroit 87 ans plus tard.
Remettre en état les chaussées parisiennes en 1923, n'exige pas moins de 22 opérations successives parmi lesquelles l'arrachage des vieux pavés de bois, le piochement du béton, le triage des pavés neufs, le goudronnage, le gravillonnage... Il faut, pour les mener à bien dans le minimum de temps, une organisation précise et un matériel perfectionné, mais surtout une main d'oeuvre nombreuse et habile.
Garnissage de joints entre les pavés avec un coulis de brai à 250°
source : les années mémoire - Larousse
Le même endroit 87 ans plus tard...